vendredi 25 avril 2025
Le corps humain génère un nombre élevé de contaminants (pellicules, cheveux, desquamation, gouttelettes de salive…). Ainsi, il est indispensable en environnement contrôlé (de type salle propre ou zone stérile), de contenir cette contamination.
Le vêtement de salle propre constitue une première barrière à l'émission de ces contaminants d'origine humaine. Les degrés d'efficacité des vêtements sont ajustés aux performances exigées par la classification ISO 14644-1 et la sensibilité des produits à préserver.
Le vêtement de salle propre ne doit pas être lui-même une source de contamination et recontaminer l'atmosphère comme ce serait le cas avec des tenues réalisées dans des textiles classiques (coton ou polycoton) qui génèrent des fibres en très grande quantité.
En complément il faut, selon des fréquences de change normalisées, nettoyer et le cas échéant stériliser ces tenues avec des procédés qui ne les recontaminent pas, les traitements de blanchisserie traditionnelle n'étant pas adaptés.
Photo 1 à 3 : 100 % Coton, Polyester / Coton, Polyester / Carbone fil continuIl existe deux types de tenues :
Une personne renouvelle en quatre jours une surface de peau équivalente à 1,75 m². Il s'agit de peaux mortes ou squames d'une taille d'environ 25 à 30 µm. A cette contamination s'ajoutent les cheveux, poils et pellicules, les aérosols émis en toussant (gouttelettes de Flügge).
En termes de biocontamination, la peau peut héberger jusqu'à 100 000 bactéries par cm². Salive et postillons comportent de l'ordre de 100 millions de bactéries par gramme…
Extrait du dossier technique
Frédéric BEHAR
Vincent LAMIC
SNDI - ELIS
© BCMI SAS - Dossier réalisé pour le Guide de l'Ultra-Propreté
Edition 2020-2022 (1 008 pages)
© BCMI SAS 1995-2025 - Guide de l'Ultra-Propreté - Dernière mise à jour du site : 24/04/2025 - 17:05:29